Après sept années passées dans l’ombre, Magali Ripoll dévoile enfin ce qu’elle pense vraiment de Charles Aznavour, sans filtre.
Impossible de la rater. Dès qu’elle entre dans le cadre, l’énergie monte d’un cran. Sourire franc, regard allumé, clavier en bandoulière. Magali Ripoll ne joue pas un personnage, elle déborde. Elle fait partie de ces artistes qui ne trichent pas, qui ne calculent rien, mais qui captent tout. Cet été, elle revient là où on ne l’attendait pas forcément : Intervilles. Sans vachettes, mais avec une ambiance qui promet d’être électrique. Et elle ? Toujours au bon endroit, avec sa folie contagieuse et ses mashups improbables.
Derrière l’humour, l’histoire d’une artiste qui bosse sans relâche
Quand Magali Ripoll parle d’Intervilles, il y a de la tendresse dans la voix. On sent qu’elle n’a pas oublié ses étés d’enfance, ces soirées où on regardait la télé avec les doigts collants de glace. Aujourd’hui, elle passe de l’autre côté. Elle joue, elle chante, elle improvise, mais toujours avec sérieux sous les paillettes. « Je suis là pour la carte divertissement », dit-elle. Et elle la tient comme personne.
Son retour médiatique n’a rien d’un hasard. Elle fait partie de ces figures qu’on a plaisir à retrouver, parce qu’elle ne change pas avec le vent. Et elle peut animer une émission, faire rire, ou balancer un riff de clavier qui retourne le plateau. Elle connaît la scène et elle sent le rythme. Et elle sait exactement quand casser la routine d’un programme sans en voler la vedette.
Et derrière ce feu d’artifice permanent, il y a une fidélité rare. Magali Ripoll le dit sans détour : si elle a dit oui à Intervilles, c’est aussi pour Nagui. Depuis 18 ans, ils avancent ensemble. Elle le respecte, il lui fait confiance. Ça se voit, ça s’entend. Elle n’a pas besoin d’en faire trop. Quand elle évoque leur duo, elle parle d’un équilibre. Et si elle aime explorer d’autres projets, elle n’oublie jamais d’où elle vient. Ni avec qui elle a grandi.
Aznavour, ce géant discret qui l’a profondément marquée
Il y a des rencontres qui changent tout. Pour Magali Ripoll, celle avec Charles Aznavour reste gravée. Sept ans passés à ses côtés. Des tournées, des répétitions, des soirs de scène. Et une admiration qui ne s’est jamais effacée. En 2023, elle brise le silence autour de cette période. Pas pour faire pleurer dans les chaumières. Juste pour raconter, avec sincérité.
Elle ne fait pas semblant. « Il avait mal partout », dit-elle. C’était dur, oui. Mais dès qu’il montait sur scène, le miracle avait lieu. « Il sautillait comme un chamois. » Cette phrase, elle fait sourire, mais elle dit tout. Le corps fatigué, l’âme intacte. Aznavour retrouvait vingt ans d’un coup dès qu’il chantait. Et elle, derrière son clavier, le regardait faire.
Elle garde des souvenirs à la pelle. De ceux qu’on n’invente pas. Des regards échangés, des silences pleins de sens, des répétitions laborieuses et des triomphes sans fin. Ce n’était pas un mythe pour elle. C’était un homme exigeant, touchant, parfois difficile, toujours entier. Magali Ripoll ne l’idéalise pas, elle le raconte. Et c’est bien pour ça que ses mots touchent juste.
Une artiste qui surprend selon Magali Ripoll
Avec La vie à vélo, ses performances sur France 2 ou ses confidences inattendues sur Aznavour, Magali Ripoll montre qu’elle ne se contente pas d’un seul costume. Elle sait se réinventer sans renier ce qui l’anime depuis le début : l’authenticité. Ce n’est pas une stratégie. C’est juste ce qu’elle est.
Et ce soir encore, elle sera là. Sur scène, à la télé, au clavier. Pas pour faire joli. Pour créer du lien, pour envoyer de la joie, pour faire vibrer un peu plus fort. Elle n’a pas besoin de prouver. Elle vit ce qu’elle fait, sans filtre. Magali Ripoll n’a jamais cherché la lumière. Elle l’éclaire toute seule.