Sur les routes de la Somme, deux automobilistes ont été stoppés net après des excès de vitesse totalement délirante.
Ils ont appuyé sur l’accélérateur comme s’ils jouaient leur vie… mais ce sont leurs permis qu’ils ont perdus.
Deux véhicules interceptés à des vitesses complètement folles
Sur les routes de la Somme, ces derniers jours, les gendarmes ont vu passer non pas une, mais deux fusées. À quelques heures d’intervalle, deux automobilistes ont été interceptés en excès de vitesse à des niveaux qui laissent pantois. Le premier a été flashé à 196 km/h, avec une vitesse retenue à 186. L’autre roulait à 173 km/h, ramenés à 164 km/h après marge technique. Tous deux circulaient sur une départementale limitée à 80. On parle donc de plus de 90 km/h au-dessus de la limite autorisée, hors autoroute. Hors agglomération. En pleine ligne droite, peut-être, mais avec des conséquences qui auraient pu être dramatiques.
Ce genre de comportement, les forces de l’ordre le surveillent de près. Et dans ces cas précis, elles n’ont pas laissé passer. Les deux conducteurs ont été arrêtés sur le champ, dans des circonstances qui n’ont rien d’exceptionnel pour les équipes de la sécurité routière. C’est justement leur quotidien : traquer l’inconscience avant que l’irréparable n’arrive. Ce jour-là, personne n’a été blessé. Mais la route n’est pas toujours aussi clémente. Deux voitures à une allure pareille, c’est une roulette russe en pleine circulation.
Excès de vitesse : des sanctions immédiates et sans appel
Pas de débat, pas de délai. À ces vitesses-là, la loi est claire et la réaction est sans détour. Les gendarmes ont retenu les permis sur-le-champ. Les deux véhicules ont été envoyés à la fourrière. L’un d’eux était une Opel Astra GTC, pas vraiment une voiture de course, mais poussée ici au maximum de ses capacités. Le reste s’est déroulé dans les règles : audition des contrevenants, rapport transmis au parquet, et procédure judiciaire enclenchée lourde, mais classique.
Car rouler à plus de 50 km/h au-dessus de la limite, c’est un délit. Pas une simple infraction. Ce n’est plus un excès « un peu rapide ». C’est un passage en justice, une amende salée, six points envolés, et dans certains cas, de la prison. Surtout en cas de récidive. La loi ne plaisante plus. Elle encadre, elle frappe, et elle rappelle à chacun que la route est un espace partagé, pas une piste d’essai. Un excès de vitesse, ce n’est jamais anodin. Encore moins quand il dépasse les 90 km/h d’écart.
L’imprudence coûte cher
Il y a toujours cette tentation d’appuyer un peu plus fort sur l’accélérateur. De se dire que la route est dégagée, que personne ne regarde. Et puis voilà. En quelques secondes, on dépasse les limites, on flirte avec le risque, et on s’imagine intouchable. Mais ces deux automobilistes viennent d’en faire l’expérience : personne ne passe à travers. Pas à ces niveaux. Pas dans ce genre d’excès de vitesse.
Ce qu’on oublie souvent, c’est que les grandes vitesses ne pardonnent pas. La marge d’erreur devient infime. Le moindre obstacle, la plus petite distraction, et c’est le drame. Ici, ils s’en sortent avec des sanctions sévères, mais ils auraient pu ne jamais rentrer chez eux. Ou pire : emporter quelqu’un d’autre dans leur folie. La répression n’est pas qu’un outil punitif. C’est un rappel à l’ordre. Une façon de remettre les compteurs à zéro. Ces deux affaires, relayées par les gendarmes de la Somme, le montrent clairement.
Il suffit d’un rien pour perdre le contrôle. Et quand on roule à près de 200 km/h, ce rien arrive très vite. Trop vite. Un excès de vitesse à ce niveau, c’est plus qu’un chiffre sur un radar : c’est un clignotant rouge qui hurle que quelque chose ne va pas. Ces sanctions, aussi lourdes soient-elles, arrivent au bon moment. Avant que le pire ne se produise. Parce qu’après, il n’y a plus rien à retirer. Juste à regretter.