Alors que les passagers montaient à bord, la foudre a violemment frappé un Airbus A320 d’Air Corsica à Orly.
Un éclair s’est abattu sur un avion de la compagnie Air Corsica, prêt à décoller pour Ajaccio. Le genre d’instant suspendu qui glace l’air autour de soi, même quand on est habitué aux tarmacs. Une scène rare, brève, mais intense… elle a vite pris une tournure plus sérieuse.
L’Airbus A320 d’Air Corsica frappé par la foudre
Les passagers prenaient place. Certains sont déjà attachés. D’autres se trouvaient encore dans la passerelle. Sur le tarmac détrempé de l’aéroport Paris-Orly, le temps s’était assombri. Le vol XK773 devait quitter la capitale en direction d’Ajaccio. Il n’aura jamais quitté le sol. La foudre a frappé l’appareil alors que la cabine se remplissait tranquillement. Gerbe de lumière, détonation sèche… Puis, une fumée blanche est sortie à l’arrière de l’avion, tout près de l’empennage.
L’équipage de l’Airbus A320 de la compagnie Air Corsica a pris les choses en main. Les procédures d’urgence ont été lancées immédiatement. Les passagers déjà installés ont été évacués avec calme. Du moins, comme le prévoit la réglementation. Dans un communiqué, la compagnie a confirmé que l’impact s’était produit durant l’embarquement. Aucune blessure, aucun mouvement de panique, mais une ambiance figée pendant quelques minutes, le temps de comprendre ce qui venait de se produire. On est rarement préparé à voir la foudre s’abattre si près de soi.
Inspection technique et vérifications en profondeur
Une fois vidé de ses occupants, l’appareil a été tracté en douceur vers un hangar technique. Rien n’a été laissé au hasard. Le moindre composant électrique, la structure même de l’avion, tout devait être passé au crible. L’Airbus A320 d’Air Corsica allait devoir rester au sol jusqu’à nouvel ordre. La foudre, même lorsqu’elle semble sans conséquence apparente, peut avoir des effets discrets, mais sérieux sur les systèmes internes. Un choc comme celui-là demande plus qu’un simple coup d’œil.
Les équipes techniques ont été mobilisées pour une série de tests pointus, à la recherche de failles invisibles. Une expertise complète a été engagée. La compagnie l’a confirmé : une évaluation complète est en cours pour estimer l’étendue des vérifications et, si besoin, des réparations. Mieux vaut trop de précautions que pas assez quand il s’agit de sécurité aérienne. Ce genre d’événement, aussi rare soit-il, rappelle que la météo n’a que faire des plannings de vol.
Les passagers pris en charge par Air Corsica
Coincés au sol, mais pas abandonnés. Dès l’annonce de l’incident, la compagnie a mis en place une solution alternative. Les passagers du vol XK773 ont été répartis sur d’autres vols disponibles vers la Corse, avec pour priorité de limiter l’attente et d’assurer un service fluide malgré l’imprévu. Air Corsica n’a pas attendu pour saluer le professionnalisme de son équipage, qui a gardé la tête froide dans un moment peu commun, ainsi que l’efficacité des équipes d’intervention, présentes quelques instants après l’impact.
Sur les réseaux sociaux, le message était clair : transparence, réactivité, sécurité d’abord. Le vol n’a pas eu lieu, mais personne n’a été laissé sur le carreau. Et si la météo s’est invitée sans prévenir dans le déroulé de cette journée, elle a surtout permis de souligner le sérieux avec lequel cet Airbus A320 d’Air Corsica et ses responsables gèrent les aléas. C’est dans ces moments-là que la maîtrise fait toute la différence.
Un avion foudroyé en plein embarquement, ça marque les esprits. Pas parce que c’est fréquent, loin de là, mais parce que ça remet la notion de risque au premier plan, même sur le tarmac d’un grand aéroport. L’ Airbus A320 d’Air Corsica reprendra sans doute les airs une fois tous les voyants au vert, mais l’épisode restera gravé chez ceux qui étaient là. Un rappel, aussi bref que brûlant, que voler reste un ballet de précision… même quand le ciel décide de s’en mêler.