Tulsi Gabbard frappe fort : elle réclame des poursuites contre Barack Obama, l’accusant d’avoir orchestré un coup d’État politique.
Une nouvelle tempête politique secoue les États-Unis. Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national, a jeté un pavé dans la mer en pointant directement Barack Obama. Elle réclame des poursuites judiciaires contre lui et plusieurs chiffres majeurs de l’administration passée. Son accusation ? Avoir orchestré une manœuvre pour déstabiliser Donald Trump, en manipulant les renseignements autour de l’élection présidentielle de 2016. Ce dossier relance un débat houleux, avec un nom qui continue de faire vibrer la scène politique américaine.
Barack Obama au cœur d’un « coup d’État »
Tulsi Gabbard ne fait pas dans la demi-mesure. Elle affirme que l’administration Barack Obama aurait préparé un coup d’État contre Donald Trump. Ce, en fabriquant de toutes pièces des informations pour accuser la Russie d’ingérence lors de la présidentielle. Ces « renseignements » auraient servi à fragiliser la victoire de Trump. Du moins, à travers une opération soigneusement orchestrée par les services secrets. Elle dénonce une politisation des agences, instrumentalisées par les plus hauts responsables de l’époque. Cette affirmation bouleverse le récit officiel et pose de lourdes questions sur la neutralité du renseignement américain.
Des personnalités dans la ligne de mire
Pour appuyer ses accusations, Tulsi Gabbard a publié une série de documents qu’elle a transmis au ministère de la Justice. Ces preuves évoquent notamment des rapports sur les cybermenaces pesant sur l’élection de 2016, ainsi que des mémos confidentiels du bureau de James Clapper, ancien directeur du renseignement sous Barack Obama. John Brennan, ex-directeur de la CIA, John Kerry, Susan Rice ou Andrew McCabe figurent parmi les personnes accusées de participation à ce qui ressemble à une conspiration. Ces documents alimentent la polémique, même si rien ne garantit que des poursuites seront réellement engagées. Le ministère de la Justice garde la main sur cette décision.
Une controverse qui divise et ravive les tensions
L’administration Trump a toujours contesté les conclusions des services de renseignement sur l’ingérence russe. Pourtant, une enquête bipartite du Sénat en 2020 a confirmé que Moscou avait mené une campagne d’influence active. Ce, sans démontrer qu’elle ait changé le résultat du scrutin. Donald Trump qualifie régulièrement ces rapports de « canulars ». Ce qui renforce sa défiance envers les agences de renseignement. Des enquêtes sont en cours sur d’anciens responsables. Ces derniers sont suspectés d’avoir menti au Congrès. De leur côté, les démocrates accusent les républicains de vouloir « réécrire l’histoire ». Ils soulignent que toutes les enquêtes officielles ont validé l’intégrité du renseignement.
Cette controverse éclate alors que Donald Trump est lui-même sous pression dans l’affaire Jeffrey Epstein, ses partisans demandant la diffusion de dossiers sensibles. Au cœur de cette tourmente, Barack Obama reste une figure centrale, symbole d’une époque dont les plaies ne sont pas encore refermées.
Quoi qu’il arrive, cette histoire illustre la fragilité d’un système politique où le pouvoir et les accusations s’entremêlent souvent plus qu’ils ne se distinguent.
Le nom de l’ancien président américain résonne dans ces débats comme un point de friction incontournable, bien au-delà des frontières américaines.
