Le gouvernement lance un avertissement à toutes les personnes qui ont acheté ces infusions en grandes surfaces : elles ont été rappelées à cause de la présence d’un produit interdit

Si vous avez récemment acheté des infusions en grande surface, un ingrédient interdit les rend dangereuses et impose un rappel immédiat.

Certaines infusions très courantes sont rappelées d’urgence : elles contiennent de l’oxyde d’éthylène, un contaminant strictement interdit.

Vous pensiez savourer une tisane relaxante, mais ce que vous buvez pourrait cacher un ingrédient interdit aux effets toxiques : plusieurs infusions viennent de faire l’objet d’une alerte officielle.

Trois références d’infusions rappelées

La nouvelle est tombée sans préavis : le gouvernement appelle à rapporter d’urgence plusieurs infusions de la marque Clipper.

Toutes contiennent en effet un pesticide interdit en Europe, l’oxyde d’éthylène. Ce nom ne vous dit rien ? Il n’a rien à faire dans une tasse chaude du soir. Le rappel concerne alors trois produits très répandus : la camomille classique, la « Keep Calm » à la mélisse et à la cannelle, et la version camomille-pêche. Ils ont été vendus entre fin mai 2024 et mi-janvier 2025, dans les grandes surfaces, les magasins bio, un peu partout.

  • Clip Infusion Camomille rhd 37,5 g
  • Clip Camomille Mélisse Cannelle 35 g (connu sous le nom de « Keep Calm »)
  • Clip Infusion Camomille Pêche 30 g

Le rappel reste actif jusqu’au 29 mars 2025. Vous avez donc le temps de fouiller vos placards. Le plus simple, c’est de vérifier les boîtes. Si vous en trouvez, ne les jetez pas : ramenez-les au point de vente. Le remboursement est prévu. Conservez le ticket de caisse, c’est plus simple. Pour toute question, une ligne a été mise en place : 04 72 67 89 36. Rien ne vous oblige à paniquer, mais cette mesure ne sort pas de nulle part. Il s’agit d’un vrai problème de sécurité.

Pourquoi ces infusions inquiètent les autorités ?

L’oxyde d’éthylène est utilisé comme désinfectant, notamment pour certaines graines importées. En Europe, il est interdit. Pas un peu restreint. Interdit, tout court. Ce n’est pas une erreur de dosage, c’est une contamination qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Ce produit est reconnu comme cancérogène et perturbateur endocrinien. Les études sont claires : à forte dose ou consommé régulièrement, il déséquilibre l’organisme. Les risques varient selon l’exposition et la vulnérabilité. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes fragiles sont en première ligne.

Si vous avez bu ces infusions de temps en temps, inutile de vous alarmer. Mais si elles faisaient partie de votre routine quotidienne, la vigilance s’impose. Surveillez les signes inhabituels, parlez-en à votre médecin si vous avez le moindre doute. Le danger n’est pas immédiat, il s’inscrit dans la durée. Et c’est justement pour ça que cette alerte mérite toute votre attention. Les infusions rappelées, ce n’est pas un simple rappel de précaution : c’est un signal d’alarme lancé pour éviter le pire à long terme.

La question de la confiance

On achète une tisane pour se détendre, pas pour ingérer des résidus de pesticide. Ce type d’incident remet en cause toute une chaîne. Des contrôles jusqu’à la mise en rayon, il suffit d’un maillon défaillant pour que la substance interdite passe à travers. Ce n’est pas la première fois qu’un produit « naturel » fait l’objet d’un rappel. Et ce ne sera pas la dernière.

Les consignes sont ainsi simples : vérifiez vos placards, stoppez la consommation, rapportez les produits concernés. Demandez un remboursement. Et si vous ne trouvez pas l’info, appelez le numéro donné. Les autorités ont réagi rapidement, ce qui mérite d’être souligné. La transparence, dans ce genre de situation, compte énormément. Elle montre qu’on peut agir efficacement, sans masquer les problèmes. Ce n’est pas un scandale qu’il y ait des infusions rappelées. Le vrai scandale, ce serait de ne pas en parler.

S’il fallait en tirer une leçon ? Garder un œil sur ce qu’on consomme. Même les produits qui semblent les plus inoffensifs. Les plantes ne sont pas toujours aussi douces qu’elles en ont l’air.

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À propos de l'auteur, maureen-m

Passionnée par les arts et la communication, j’ai d’abord étudié la danse classique et le théâtre avant de me tourner vers la Langue des Signes Française, avec l’ambition de devenir comédienne traductrice. En parallèle, je mets ma plume au service de l’actualité en tant que rédactrice spécialisée pour Dabba Consigne, où je décrypte les tendances et les sujets qui façonnent notre quotidien.