Ces marques de bouteilles d’eau sont les plus saines pour la santé, d’après 60 Millions de consommateurs

Toutes les eaux en bouteille ne se valent pas : selon 60 Millions de consommateurs, certaines sont bien meilleures pour votre santé.

60 Millions de consommateurs a dressé un classement des bouteilles d’eau les plus saines, qui méritent une place sur votre table.

Boire un grand verre d’eau bien fraîche semble anodin, presque rassurant. Mais derrière certaines bouteilles d’eau, l’étiquette cache parfois des intrus invisibles, glissés là sans prévenir. Et ce que l’on croyait être un choix de santé évident devient un terrain miné de particules indésirables.

Bouteilles d’eau : les références les plus saines

L’étude menée par Agir pour l’environnement en 2022 a eu l’effet d’un pavé dans la mare. Sur neuf marques d’eau analysées, sept contenaient des microplastiques. Invisible à l’œil nu, mais bien réel sous le microscope. Dans certains cas, une seule particule. Dans d’autres, une centaine. Vittel Kids, une bouteille pensée pour les enfants, en comptait 121 par litre. Le chiffre reste en travers de la gorge.

Les scientifiques n’en sont plus aux suppositions. Des microparticules ont été retrouvées dans les poumons humains, et même dans le sang. On ne sait pas encore tout de leurs effets sur le corps. Mais les premiers indices pointent vers des inflammations, des réactions immunitaires, des cellules qui lâchent. Rien de rassurant, surtout quand on pense que l’eau en bouteille est censée être la plus pure du marché.

Voici ce que révèle le tableau :

Marque

Taux de microparticules

Verdict

Volvic Zéro Très recommandée
Montclar Aucune trace Très recommandée
Evian 1 microparticule par litre Recommandée
Badoit Traces très faibles Acceptable
Vittel Kids 121 microparticules/litre À éviter absolument

 

On boit, on fait confiance, et pourtant, la vigilance s’impose. Toutes les bouteilles d’eau ne se valent pas.

Les marques qui sauvent l’honneur 

Volvic sort du lot. Pas l’ombre d’un résidu. L’eau traverse des couches de roches volcaniques pendant des années avant d’atteindre la source. Ce filtre naturel fait le travail mieux que bien des usines. Elle reste un choix sûr, solide, simple.

Montclar, la marque de Carrefour, tient aussi ses promesses. Aucun contaminant décelé lors des tests. Pour une eau de grande surface, c’est une bonne surprise. À prix accessible, en plus.

Evian, quant à elle, garde une réputation solide malgré une microparticule repérée par litre. Un score bas, mais pas nul. Cela reste une option crédible, surtout comparée à d’autres.

Badoit se défend pour les amateurs de bulles. Oui, il y a des traces, mais légères. Selon les normes actuelles, elle reste dans les clous. Reste à voir comment la science évolue sur le sujet.

Quand on parle de bouteilles d’eau saines, il ne suffit plus d’un joli marketing. Ce sont les analyses qui tranchent.

Des gestes simples pour limiter les risques

Ce que montrent ces chiffres, c’est qu’on peut encore choisir. Voici quelques pistes pour boire de manière plus sereine :

  • Miser sur les marques testées sans résidus : Volvic, Montclar
  • Changer de contenant : les bouteilles en verre protègent mieux
  • Filtrer l’eau du robinet : c’est parfois plus propre que le plastique
  • Préférer les gourdes réutilisables aux bouteilles jetables
  • Se renseigner : consulter les rapports d’analyse en ligne

L’association Agir pour l’environnement pousse pour des règles plus strictes. Leur message est clair : entre l’image lisse des publicités et la réalité des tests, il y a un écart. Et ce décalage peut coûter cher à long terme, pour la santé comme pour la planète.

Car l’eau en bouteille coûte cher, beaucoup trop cher. Jusqu’à 300 fois plus que celle du robinet, tout en générant un océan de plastique. C’est une habitude qui mérite d’être remise en question. Boire mieux, ce n’est pas seulement boire plus pur, c’est aussi consommer avec un peu plus de conscience.

Les bouteilles d’eau saines existent encore. Mais elles sont rares, et il faut savoir les reconnaître. Le reste ? Du marketing, parfois flou, souvent flatteur. Dans un monde où tout semble emballé et aseptisé, l’eau qu’on boit mérite un regard un peu plus attentif.

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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.