Onze ans après son accident, le montant des soins médicaux de Michael Schumacher refait surface… et laisse tout le monde sans voix.
Les chiffres sont fous, mais derrière les murs d’une villa suisse ultra protégée, une légende continue de se battre, loin des regards.
Des soins au quotidien dans un silence absolu
Cela fait plus de dix ans maintenant. Le 29 décembre 2013, la vie de Michael Schumacher a basculé sur une piste enneigée de Méribel. Une chute, un choc violent à la tête… et cette image d’un champion intouchable s’effondre. Depuis, rien n’a filtré, ou presque. Les médecins ont tout de suite compris qu’il faudrait du temps. Beaucoup de temps. Et une prise en charge sur mesure.
Aujourd’hui, il vit reclus dans sa maison de Gland, au bord du lac Léman. Celle-ci est transformée en véritable clinique privée. Une quinzaine de soignants se relaient jour et nuit pour assurer les soins médicaux de Michael Schumacher. Infirmiers, neurologues, kinés, aides-soignants… Tous œuvrent dans l’ombre, avec une seule mission. Celle de lui offrir le confort et la stabilité nécessaires pour traverser chaque jour.
Le mystère autour de son état fait couler beaucoup d’encre, mais ceux qui savent ne parlent pas. Sa femme, Corinna, veille au grain. Pas un mot de trop, pas une image volée. À la tête de cette forteresse intime, elle orchestre cette routine hors norme avec une force qu’on devine inébranlable. Un combat silencieux, quotidien, et démesurément coûteux.
Michael Schumacher : une facture médicale qui dépasse l’entendement
Ce qu’on sait, c’est que le chiffre donne le tournis. Les soins médicaux de Michael Schumacher coûtent plusieurs millions chaque année. En 2015 déjà, certains médias évoquaient un budget hebdomadaire de 125 000 euros. D’autres estimaient une moyenne annuelle à 6 ou 7 millions. Et puis il y a cette révélation du journal italien La Gazzetta dello Sport : 191 000 euros par semaine, soit plus de 10M d’euros par an. Sur plus d’une décennie, les frais s’envolent à plus de 70M d’euros.
Rien n’est laissé au hasard : matériel médical, rééducation, sécurité, confidentialité… Chaque détail a un coût. Et pas un centime n’est dépensé à la légère. Le clan Schumacher fait tout pour que ce quotidien figé soit malgré tout digne. Pour qu’il garde autour de lui ce qui compte : la paix, la présence des siens, une trace de ce qu’était sa vie d’avant.
Pour absorber ces dépenses faramineuses, la famille a dû vendre, beaucoup. Le jet privé estimé à 35 millions. La somptueuse propriété de Majorque. Une maison près du lac Léman. Même sa collection de montres de luxe y est passée. C’est le prix de la pudeur. Le prix de l’amour. Le prix, aussi, de ses soins médicaux, qui se poursuivent sans pause, sans visibilité sur l’avenir, mais avec un engagement total.
Un combat discret
Ce qui frappe, au-delà des chiffres, c’est la ténacité. Celle de Corinna, surtout, qui tient la barre dans cette mer agitée sans jamais vaciller. Elle l’a dit, sans détour, dans un documentaire poignant sur Netflix : « On fait tout ce qu’on peut pour que son état s’améliore… pour qu’il sente notre présence. » Cette phrase reste en tête. Pas de faux espoir, pas d’annonce fracassante. Juste cette volonté de ne rien lâcher.
Jean Todt, fidèle parmi les fidèles, est l’un des rares à lui rendre visite. Il a simplement dit qu’il était « bien entouré ». C’est peu, mais c’est beaucoup à la fois. Car derrière ce mutisme, il y a une vie qui continue, à huis clos. Une vie fragile, suspendue, mais entretenue à coups d’attention, de gestes médicaux précis et de présences aimantes. Les soins médicaux de Michael Schumacher ne sont pas une simple prise en charge clinique. Ce sont des soins du corps, certes, mais aussi de l’âme.
À travers ces années de silence, une chose demeure : le respect. Pour ce qu’il a été. Pour ce qu’il est encore. Et même si personne ne sait ce que demain réserve, ceux qui l’aiment ne cessent de tout donner. Sans certitude, mais avec une fidélité rare. Et quelque part, c’est peut-être là que réside la forme la plus puissante de victoire.