Ce métier en tension peut rapporter 7 500 à 15 000 € net par mois, et pourtant personne n’ose l’exercer en France

Ce job est très bien payé, mais personne ne se presse pour relever ce défi.

Des métiers souvent ignorés proposent des salaires jusqu’à 15 000 € net par mois, pourtant ils peinent à attirer des candidats.

C’est le genre de paradoxe qui fait tiquer. En France, certains métiers avec des salaires moyens s’élevant à 7 500 € net mensuels restent désespérément vacants. Des jobs très bien payés, et pourtant, ils peinent à attirer du monde. Ce n’est pas une question de compétences rares ou d’un niveau d’études hors de portée. Non, c’est plus subtil. L’image du métier, le rythme, les contraintes, ou juste l’idée qu’on s’en fait… tout ça joue. Et derrière ces postes délaissés, il y a de vraies opportunités pour ceux qui sont prêts à sortir des sentiers battus.

Une image qui freine

Prenons un exemple précis : le commissaire de justice. Derrière ce nom un peu solennel se cache la fusion entre l’huissier de justice et le commissaire-priseur judiciaire. Un métier de terrain, de droit, de rigueur, mais aussi de contact humain. Et le salaire, lui, grimpe vite : 7 500 € net par mois en moyenne, parfois beaucoup plus. On parle de rémunérations pouvant grimper jusqu’à 15 000 € selon les dossiers traités ou la taille de l’office. Autrement dit, un job qui pourrait faire rêver pas mal de monde.

Sauf que ce n’est pas le cas. La profession attire peu. Elle souffre d’un déficit d’image, souvent perçue comme austère, voire conflictuelle. On oublie que ces professionnels sont aussi des médiateurs, des garants de l’équilibre entre les droits et les devoirs. En pratique, le métier est vaste : constats, exécutions de décisions de justice, ventes aux enchères… Ce n’est pas de tout repos, mais c’est loin d’être monotone. Le problème, c’est qu’on en parle peu. Même dans les facs de droit, beaucoup passent à côté sans même considérer cette voie.

Repenser l’attractivité des métiers avec des salaires à 7 500 €

Le cœur du sujet, c’est peut-être ça : le décalage entre la réalité de ces professions et la manière dont on les perçoit. Car des métiers comme ça, il y en a plus qu’on ne le croit. Mais ils ne font pas rêver, ou ils font peur. Trop de responsabilités, pas assez de reconnaissance, des clichés qui collent à la peau… Résultat : un vrai manque de candidats, alors que le marché a faim de compétences. Chaque année, des dizaines de postes restent à pourvoir, faute de diplômés. Et pourtant, les passerelles existent, les formations sont là, et l’État cherche même à renforcer leur visibilité.

Le commissaire de justice en est un exemple marquant, mais il n’est pas le seul. D’autres secteurs bien rémunérés, comme certaines spécialités techniques ou des fonctions en tension dans la santé, la cybersécurité, l’industrie, rencontrent les mêmes blocages. Il ne s’agit pas de vendre du rêve. Ces métiers demandent de l’engagement, parfois une grosse capacité à encaisser la pression. Mais ils offrent aussi de la stabilité, une vraie utilité sociale, et des perspectives de carrière solides. Vous osez regarder au-delà des idées reçues ? Sachez qu’il y a de belles choses à faire.

Alors, la prochaine fois qu’on vous dira qu’il n’y a pas de boulot bien payé en France, pensez à ces métiers que personne ne veut. Et posez-vous la question : est-ce vraiment le métier, ou juste le regard qu’on pose dessus ?

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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.