Que révèle le fait d’avoir beaucoup de plantes chez vous, selon la psychologie

Les plantes en intérieur ne sont pas seulement décoratives ; elles symbolisent une quête de sérénité, d’équilibre et de connexion avec la nature. Elles révèlent une philosophie de vie centrée sur l’harmonie intérieure.

Avoir beaucoup de verdure autour de soi n’est pas un hasard : plantes et bien-être mental forment un duo révélateur de personnalité.

Pas juste un brin de verdure posé sur une étagère ou une touche déco pour égayer le salon… Les plantes que vous bichonnez chaque jour pourraient bien révéler des traits subtils, mais profonds, de votre personnalité. Ce lien discret, presque intime, que l’on tisse avec elles, va bien au-delà de l’esthétique ou de l’écologie. Il touche à quelque chose de plus intérieur, plus doux aussi. Et c’est précisément ce que les psychologues commencent à décrypter. Car oui, entre plantes et bien-être mental, il se joue une histoire bien plus riche qu’on ne l’imagine au premier regard.

Plantes et bien-être mental

Quand une personne prend soin de ses plantes, elle n’arrose pas seulement des feuilles. Elle nourrit une relation silencieuse, un geste récurrent qui, selon les chercheurs, peut en dire long sur son rapport au monde et aux autres. Certaines études menées à Moscou, entre autres, montrent que les amateurs de verdure sont souvent portés par un sens aigu de la morale et de la transcendance personnelle. En clair, ils ressentent le besoin de s’ancrer, de respecter leur environnement, et d’agir en harmonie avec lui. Et ce respect ne se limite pas au monde extérieur. Il reflète aussi une attention portée à l’intérieur, au soin de soi, à cette part plus tendre que certains appellent la sensibilité.

Entretenir une plante demande de la patience, parfois même une forme de dévouement discret. Cela attire souvent des personnalités organisées, sensibles, voire introspectives. Ce lien fort entre plantes et bien-être mental pourrait s’expliquer par ce besoin presque instinctif de créer un cocon, un endroit où l’on se sent aligné, apaisé. Pour certains, c’est une forme de méditation active. Pour d’autres, une façon de prendre soin du monde, à leur échelle.

Quand la nature devient un soin doux pour l’esprit

On parle souvent de nature comme d’un refuge. Et c’est exactement ce que confirme la recherche. Jardiner, rempoter, observer une nouvelle feuille pousser… Ces gestes simples, répétés, deviennent rapidement un rituel qui apaise. À l’Université de Wageningen, la chercheuse Marjolein Elings a mis en lumière les effets presque thérapeutiques du jardinage. Moins de stress, plus de paix intérieure, mais aussi une meilleure acceptation de soi. Et ça, c’est loin d’être anodin dans un monde où tout va trop vite.

Les plantes agissent comme des compagnes silencieuses, capables de remettre doucement en mouvement des personnes en souffrance : burn-out, deuil, isolement… Le centre ADIPA, au Mexique, a même intégré le jardinage dans certaines approches thérapeutiques, justement pour recréer du lien, avec le vivant, mais aussi avec soi-même. Car entre plantes et bien-être mental, il y a un va-et-vient subtil. Une plante que l’on soigne finit, d’une certaine manière, par nous soigner en retour.

plantes et bien-être mental : un allié précieux quand on bosse depuis chez soi

Pour tous ceux qui jonglent entre visioconférences et deadline en télétravail, les plantes ne sont pas qu’un fond sympa pour les appels Zoom. Elles jouent un rôle actif dans la qualité de l’environnement de travail. La psychologue Evangelina Arellano a souligné à quel point leur présence pouvait apaiser les tensions, améliorer la concentration, et instaurer une atmosphère plus équilibrée. Et ce n’est pas qu’une affaire de couleur : même si le vert, réputé apaisant, y joue un rôle, c’est surtout le rituel, la présence vivante, qui crée une respiration dans la journée.

Arroser une plante le matin ou entre deux tâches, c’est une micro-pause. Un moment où l’on se recentre. Et cette attention portée à une chose fragile et vivante développe une forme de discipline douce, de responsabilité silencieuse. En fin de compte, ce n’est pas un hasard si tant de personnes intègrent aujourd’hui les plantes et bien-être mental dans leur routine quotidienne. Ce n’est pas juste pour faire joli. C’est une manière d’habiter un peu mieux son espace, et peut-être même sa tête.

Vous pensiez que votre ficus n’était qu’un élément de déco ? Il se pourrait bien qu’il vous accompagne, jour après jour, dans quelque chose de plus profond. Un équilibre, une respiration, une forme de lien discret, mais puissant. Car entre plantes et bien-être mental, c’est toute une alchimie qui se joue, en silence, mais avec beaucoup de sens.

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À propos de l'auteur, Anna Chevalier

Toujours à la recherche de nouvelles inspirations, Anna se passionne pour les histoires capables d'émouvoir et de marquer les esprits. Appréciée pour sa sensibilité unique et son talent pour transmettre des émotions intenses, elle croit profondément que les récits rapprochent les gens. Lorsqu'elle n'écrit pas, Anna aime explorer des projets caritatifs, capturer des instants précieux en photographie ou exprimer sa créativité à travers la peinture.