La plupart des français se tournent vers des produits d’épargne réglementé pour faire des placements. Il s’agit d’une valeur sûre pour financier leurs différents projets mais aussi pour assurer la retraite par exemple. Il arrive toutefois que les français doivent retirer de cet argent pour assurer certaines dépenses.
Une baisse de l’épargne en octobre
La Caisse des dépôts faisait part d’une baisse des dépôts sur les produits d’épargne pour le mois d’octobre. Le Livret A et le LDDS font partie des plus lésés. En effet, les épargnants ont fait moins de dépôt et plus de retrait de leur placement. Des décaissements d’une valeur de 1,94 milliard d’euros pour le Livret A. Du côté du LDDS la baisse est de 640 millions d’euros.
Des démarches qui nuisent à l’économie des foyers français ! Mais ce phénomène n’est pas nouveau. Bien au contraire, ce dernier se produit souvent au mois d’octobre . Le même bilan a d’ailleurs toujours les mêmes causes au fil des années.
Les facteurs de changements
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse saisonnière de l’épargne. En octobre, les ménages français doivent régler des dépenses importantes . Il s’agit notamment de la taxe foncière en premier lieu. Mais il est aussi question des régularisations d’impôts sur le revenu. Ces obligations financières pèsent sur leur capacité à épargner. Ce qui entraîne plus de retraits sur les comptes.
Par ailleurs, d’autres produits d’épargne gagnent en popularité ! Il y a par exemple le Livret d’épargne populaire (LEP) qui ne cesse de croître. Avec l’augmentation récente de son plafond à 10 000 euros , ce dernier attire davantage de dépôts. En tout, ce produit comptabilise une collecte nette de 210 millions d’euros en octobre.
Épargne : le bilan à connaître
La baisse en octobre n’engendre pas de véritables conséquences négatives sur l’épargne française. En effet, ce dernier a un bilan annuel solide. Depuis janvier, la collecte nette des Livrets A et LDDS s’élève à près de 1 7 milliards d’euros . Un chiffre comparable à celui de 2019, avant la crise du Covid-19. Le record de collecte en juillet prouve la confiance des Français envers ces produits.
Cependant, la baisse du taux d’intérêt des livrets pourrait changer les choses pour le bilan de 2024. D’autant que le taux pourrait passer de 3 % à 2,5 % début 2025. Les français doivent donc s’attendre à une baisse des rendements de leur placement d’épargne !