Contamination au mercure : est-il nécessaire de tourner le dos à tous les produits de la mer, frais ou en boîte ?

Cette information a fait scandale il y a des semaines de cela. Il s’agit de la contamination au mercure du thon en boîte et d’autres produits de la mer. ONG Foodwatch et Bloom ont rédigé ses conclusions sur ce sujet.

Contamination au mercure : ce que révèlent les produits de la mer

Attention dans vos assiettes ! Une nouvelle étude des ONG Bloom et Foodwatch vient de révéler les dangers de la consommation de poissons en général et de thon en boîte en particulier, à cause du mercure. Le mercure, à l’origine des émissaires industriels, se propage dans les océans avec les pluies et se transforme en méthylmercure. Cette substance se concentre dans les gros poissons qui mangent d’autres poissons, tels que le thon, l’espadon et le requin.

Pour la santé, il en va de même — les conséquences peuvent être désastreuses. Les enfants risquent le retard de développement neurologique et les adultes, le déclin du cerveau, des reins, du cœur et du système immunitaire. Tous ces problèmes viennent en grande partie de la quantité de mercure que ces poissons contiennent. L’étude signale des marques du produit à partir duquel 3,9 mg/kg de Mercure dans le Petit navire. Le thon conserve est présent dans quasiment chaque cuisine : il est ajouté aux salades, vendues en sandwichs ou plats cuisinés. La seule option pour ne pas être en contact avec ce poison est de remplacer sa consommation par des poissons moins extra-polluants en oméga-3 pour la santé, par exemple, les petits poissons en conserve (sardines, harengs) ou les fruits de mer.

Vers des normes plus strictes pour protéger les consommateurs

Que faire alors qu’un tel désastre se profile ? Tout d’abord, il convient d’éviter les poissons les plus contaminés. Les poissons en haut de la chaîne alimentaire sont particulièrement à risque. Le requin et l’espadon font partie des espèces les plus préjudiciables. En revanche, les plus petits poissons et les fruits de mer se situent à un niveau acceptable. Par exemple, les sardines, le saumon et le hareng méritent d’être achetés. Pour les poissons plus petits, le niveau du mercure est à un niveau beaucoup moins dangereux que pour les aînés : 0.3 mg/kg. C’est surement une solution de rechange saine.

Les autorités commencent à réagir également. Foodwatch a indiqué que des discussions sont en cours avec des enseignes de distribution et Laurence Garnier, la secrétaire d’État à la consommation, concernant les boîtes de conserve contaminées. L’Union européenne envisage actuellement de changer ses normes pour « imposer un plafond de 0,5 mg/kg. » En attendant, il est important de rester attentif. Manger une alimentation variée, qui ne se compose pas de thon en conserve tous les jours, permet de limiter naturellement l’exposition au mercure. Même si les quantités retrouvées sont faibles, il est important de rester à l’écoute. Restons informés pour faire des choix éclairés !

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