Le thermomètre s’affole et la France étouffe : 53 départements entrent en vigilance orange canicule, avec plus de 40 °C attendus.
Depuis quelque temps, l’air devient irrespirable. Le bitume chauffe même comme une plaque de cuisson. Face à la situation : une seule priorité s’impose : se protéger. La vigilance canicule touche désormais plus de la moitié du pays. Et ça ne fait que commencer.
La vigilance canicule s’étend à 53 départements
La chaleur ne se contente plus d’étouffer le Sud. Elle grimpe, elle pousse, elle grignote le Nord sans prévenir. D’un jour à l’autre, les températures s’envolent, franchissent les seuils, explosent les repères. On pensait l’été encore timide, mais il a claqué la porte. Météo-France l’a confirmé : 53 départements basculent en vigilance canicule. Certaines zones déjà accablées par des journées suffocantes voient l’étau se resserrer.
Et il ne s’agit pas de simples pointes passagères. Un dôme de chaleur, bien installé, s’impose sur tout le territoire. Il écrase les villes. Il fait bouillir les campagnes. Dans les rues de Paris, les thermomètres flirtent avec les 34 °C. Toulouse, Dijon, Bordeaux, Strasbourg, Nantes… rien n’est épargné. La chaleur est partout. Elle colle à la peau dès le matin, s’accroche jusque tard dans la nuit. Certaines régions, habituellement plus tempérées, découvrent ce que signifie une alerte orange en plein mois de juillet. Et quand le corps n’a plus le temps de récupérer entre deux pics, la vigilance canicule n’est pas un simple bandeau rouge sur une carte météo. Elle devient un mode de survie.
Une montée en puissance jusqu’à 40 °C et plus
Le pic n’a pas encore frappé. Il approche, lentement, mais sûrement. Lundi, mardi… on y est presque. Ce sera brutal. La journée du 11 juillet s’annonce comme la plus chaude de la série. Et pas seulement pour quelques heures. Le thermomètre grimpera sans relâche dans de nombreuses régions : Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Île-de-France… tous les voyants passent au rouge.
Des pointes au-delà des 40 °C sont redoutées. Le mot n’est pas trop fort. On parle de records, de seuils rarement atteints si tôt dans la saison. Mais ce qui alarme les météorologues, c’est surtout la nuit. Quand la température refuse de redescendre. Quand l’air reste chargé, épais, humide. Le corps fatigue, le sommeil s’efface, la vigilance baisse. Même à l’ombre, même sans soleil, la chaleur continue de peser. Cette vigilance canicule, ce n’est pas un simple épisode météo. C’est une alerte sur l’organisme, sur nos habitudes, sur notre capacité à encaisser.
Des mesures d’urgence un peu partout en France
Les autorités le répètent à l’unisson : on ne plaisante pas avec une vigilance canicule de cette intensité. Les recommandations reviennent comme un refrain, et elles méritent d’être entendues. Boire avant d’avoir soif. Fermer les volets en journée. Se mouiller la peau. Faire circuler l’air la nuit. Éviter tout effort inutile aux heures brûlantes.
Mais certaines communes vont plus loin. Des salles fraîches sont ouvertes pour accueillir les plus fragiles. Les mairies appellent, organisent, vérifient que les personnes isolées ne restent pas dans un four. Les horaires des services municipaux changent, pour s’adapter. Des maraudes sont prévues pour distribuer de l’eau, proposer un peu de répit. On repense les marchés, les animations, les événements en extérieur. On prend le risque au sérieux, parce qu’il est réel.