Attention, ce rappel produit sur des pâtes concerne toutes vos enseignes préférées, de Leclerc à Carrefour, restez vigilants !
Voici une alerte dont on parlera encore longtemps : un rappel produit sur des pâtes vient de tomber. Si la simple idée de jeter vos boîtes vous pique un peu, restez là quelques instants. Vous allez comprendre pourquoi il ne s’agit pas d’un ménage anodin dans vos placards.
Comment on en est arrivé là
Le signal d’alarme est parti directement des grandes enseignes françaises. Carrefour, Leclerc, Intermarché et Système U ont dû retirer plusieurs références de raviolis et cannellonis de leurs rayons. À l’origine, un lot contaminé par la bactérie Listeria monocytogenes. Au premier coup d’œil, ces pâtes ne changent pas de couleur. Pas d’odeur bizarre. Tout a l’air normal. Vous ouvrez le paquet, vous vous dites : « Parfait pour ce soir ! » Et puis, patatras, la date limite de consommation correspond à l’un des lots concernés.
Le repérage s’est fait grâce à un suivi rigoureux des numéros GTIN.
- Plusieurs séries de mini raviolis bœuf (GTIN 37600605885531, lots 25097, 25113, 25120 et 25126),
- des raviolis soleil crème de roquefort (GTIN 3760060588586, lot 25119),
- les cannellonis au bœuf (GTIN 3760060588517, lots 25099 et 25114).
Vous avez sans doute déjà porté l’un de ces produits à vos lèvres. Et là, gros doute. Mieux vaut arrêter net. C’est tout le sens de ce rappel produit sur des pâtes.
Qui est concerné par ce rappel produit sur des pâtes ?
Les lots incriminés ont été distribués du 14 avril au 7 mai 2025 en magasin. Impossible de savoir exactement qui en a dans son placard. Votre voisine, votre collègue, peut-être même votre facteur, n’importe qui peut se retrouver avec un paquet piégé. L’idée, c’est de vérifier chaque code avant d’enfourner ces petites merveilles dans l’eau bouillante.
Pas question de laisser traîner un sachet risqué au fond du placard. Si vous découvrez l’un de ces numéros, isolez-le. Avant de l’apporter au magasin pour un remboursement, prenez le temps de jeter un œil à votre équipement de cuisine. Un torchon, une planche à découper, un évier, tout ce qui est entré en contact mérite un coup de propre. La bactérie aime les zones humides et peut s’incruster dans les recoins. Vous évacuez le pire sans panique.
Ce qui rend la contamination délicate, c’est sa discrétion. Pas de grimace immédiate après avoir mangé un ravioli. Listeria peut mettre jusqu’à huit semaines à déclencher les premiers symptômes. Fièvre, maux de tête, courbatures. Si vous croisez l’un de ces signes et que vous avez consommé les lots à risque, signalez-le à votre médecin. Vous limitez les complications. Voilà pourquoi ce rappel produit sur des pâtes n’est pas un simple détail anodin.
Des gestes simples pour éviter le pire
On pourrait se dire : « Plus jamais de pâtes ! ». Pas question. On profite toujours de la carb load avant un footing ou d’un bon plat mijoté. Il suffit de quelques habitudes toutes bêtes. D’abord, connaissiez-vous le hit-parade des bactéries ? Listeria se développe entre 4 °C et 45 °C. Autrement dit, l’endroit idéal se trouve souvent dans votre réfrigérateur, sous un légume oublié ou derrière le beurre. Un petit coup de torchon et de vinaigre blanc fait des miracles.
Ensuite, lavez systématiquement vos plats, assiettes et couverts après chaque utilisation. Ces bouts de raviolis oubliés sur la vaisselle sale peuvent faire des petits. On parle là d’une contamination croisée redoutable. Plus de miettes, plus d’eau stagnante, plus de vie pour la bactérie. En adoptant ces gestes, vous empêchez la prolifération et vous vous assurez que votre prochain repas ne soit pas gâché par un incident sanitaire.
Last but not least, jetez les boîtes vides ou abîmées et privilégiez le stockage dans des contenants bien fermés. Vous tenez là la clé pour oublier à tout jamais ce rappel produit sur des pâtes. Votre cuisine reste votre terrain de jeu, pas une zone à risque. Plus de place pour l’inquiétude, juste pour le plaisir de cuisiner.
