De nombreuses familles tombent de haut : l’aide de la CAF de 180 € supprimée risque de chambouler la rentrée des collégiens.
Depuis quelques jours, une annonce se propage comme une traînée de poudre sur les groupes Facebook de parents. Un message qui promettrait une aide de la CAF de 180 € supprimée, ou plutôt versée le 20 août 2025, spécifiquement aux familles ayant un enfant au collège. L’info tombe bien, trop bien même, pile avant la rentrée scolaire. Sauf que non, il n’y aura pas de versement surprise. Pas de prime cachée. Pas de coup de pouce sorti de nulle part. C’est une rumeur. Une de plus. La CAF a tranché : cette somme n’existe pas, et elle ne sera pas versée.
L’info a fait le tour des réseaux : l’aide de la CAF de 180 € supprimée n’a jamais existé
Tout est parti d’un post relayé sur les réseaux, affirmant que les parents d’un enfant scolarisé au collège toucheraient 180 euros en août. Une aide de la CAF de 180 € supprimée sans prévenir ? Non. Juste une info montée de toutes pièces. Ni le site de la CAF, ni les organismes d’État ne mentionnent notamment une quelconque prime de ce type. L’allocataire moyen, déjà submergé par les démarches administratives, peut facilement se laisser berner par ce genre d’annonces bien ficelées. Surtout à cette période de l’année, où chaque euro compte notamment.
La réalité, c’est que seule l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) est réellement prévue par la CAF, et elle existe depuis longtemps. Elle est versée aux familles modestes, selon leurs ressources. C’est pour les aider à couvrir les frais de la rentrée : cartable, fournitures, vêtements. Les montants sont d’ailleurs bien connus : un peu plus de 420 € pour les enfants en primaire, près de 447 € pour ceux au collège, et jusqu’à 462 € au lycée. Tout cela est encadré. Officiel. Et soumis à des conditions de revenu strictes. Rien à voir avec une aide de la CAF de 180 € supprimée qui surgirait de nulle part comme une promo éclair.
Pas de prime magique, mais des dispositifs bien réels à connaître
Même si cette aide de la CAF de 180 € supprimée n’a jamais été au programme, il existe tout de même d’autres leviers, moins connus, mais bel et bien disponibles. Parmi eux, l’aide à la cantine, souvent portée par les collectivités locales. Elle permet aux familles de payer une partie ou la totalité des repas scolaires, en fonction de leurs revenus. Ce soutien est donc attribué par les mairies, les conseils départementaux ou encore les établissements eux-mêmes via le fonds social.
Autre piste : les bourses. À l’entrée en sixième ou au lycée, une bourse sur critères sociaux peut être demandée. Montant variable, entre une centaine et un millier d’euros par an, selon les situations. C’est moins médiatisé, moins viral qu’un post Facebook accrocheur sur une aide de la CAF de 180 € supprimée, mais c’est bien plus utile. Et surtout, c’est réel. Il suffit de s’en occuper à temps. D’ailleurs, les dossiers de bourse doivent être remplis avant la rentrée. Une démarche simple, mais indispensable pour ne pas passer à côté.
Restez prudents : toute info « trop belle » mérite d’être vérifiée
Ce genre de fausse promesse, comme l’aide de la CAF de 180 € supprimée, revient chaque année à la même période. Toujours un chiffre rond. Et toujours un délai magique. Toujours un contexte crédible. Et toujours… une désillusion au bout. Les services de la CAF rappellent régulièrement que toutes leurs aides officielles sont accessibles depuis leur site ou via les points d’accueil. D’ailleurs si une aide existe, elle est annoncée par voie officielle, jamais par une capture d’écran floue ou un message partagé dix mille fois sans source.
Dans ce contexte économique tendu, on comprend que certains s’accrochent à la moindre perspective d’allègement budgétaire. Sauf qu’au lieu d’espérer une aide de la CAF de 180 € supprimée, mieux vaut se tourner vers les agents de la CAF, les assistantes sociales, les référents scolaires. Ce sont eux qui peuvent vraiment orienter, expliquer, débloquer des situations. Et éviter de perdre du temps (et de l’énergie) sur des promesses fantômes.
Au fond, il y a déjà assez à faire avec les vraies démarches pour ne pas se disperser dans les rumeurs. Et si le système n’est pas parfait, il existe au moins. Encore faut-il savoir où regarder et qui croire.